Mes chers collègues. C'est donc au privilège de l'âge que je dois l'honneur de présider la première réunion de la délégation à la prospective, instituée par l'arrêté de bureau du 7 avril 2009.
Comme vous le devinez, c'est un honneur teinté de mélancolie, même si le viticulteur que je suis sait bien que l'âge bonifie les millésimes.
Je me réjouis, comme vous, de la création de cette délégation qui succède à la délégation à la planification, dont nous connaissons tous la grande qualité des travaux. Esquisser les grandes lignes du futur, à défaut de les prévoir, est une mission exaltante. C'est un défi que le Sénat, j'en suis persuadé, saura relever.
Pour relever ce défi, il nous faut d'abord élire un Président.
Y a-t-il des candidats ?