Je dirige la Sonepar, une entreprise de négoce technique, gros pourvoyeur d'emplois. Le lien entre les fabricants et les consommateurs de produits techniques interdit souvent la délocalisation ; mais quand on n'a plus d'argent, on ne recrute plus, on ne travaille plus. Pour mon entreprise, l'augmentation a été de 50 % : je ne savais pas que j'étais « dans le collimateur » ! Quant aux banquiers, personne ne les aime mais on a besoin d'eux...
Nos entreprises souffrent. Dans notre secteur, avec la CET, nous sommes passés de 10 à 16 millions, soit une augmentation de 200 euros par salarié. Ce n'est pas rien.