Intervention de Marie-Christine Roger

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 3 novembre 2011 : 1ère réunion
Evolution de la consommation électrique et économie d'énergie

Marie-Christine Roger, du développement durable, des transports et du logement :

Des évolutions sont toujours possibles. Si des systèmes plus complexes sont mis en place, on peut travailler à leur modélisation. Cela dit, sans doute y a-t-il un malentendu sur la mesure. Le principe de la mesure des consommations est inscrit dans la réglementation thermique. Des discussions, pilotées par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), que vous entendrez cet après-midi, sont en cours sur l'installation des compteurs, raison pour laquelle rien n'est calé sur la mesure. Mais on a bien prévu dans les logements un système de mesure.

Pour en revenir à la gestion de l'énergie, on fixe un scénario d'occupation, en particulier dans les bureaux. Soit une situation qui diffère complètement de l'occupation dans un bureau donné : si le modèle a prévu une occupation jour et nuit, ou huit heures par jour, l'indicateur ne donnera pas le même résultat. C'est la raison pour laquelle notre réglementation tend à la meilleure qualité intrinsèque du bâti, mais ne peut prévoir dans chaque cas de figure la consommation, le scénario étant fixé dans les modèles. Cela n'interdit pas de faire une modélisation en fonction de l'occupation réelle, puisqu'à chaque changement d'occupant, il n'y aura pas une nouvelle réglementation thermique à appliquer, mais éventuellement un occupant qui occupera le bureau de façon différente. La réglementation fixe un scénario pour chaque type de bâtiment. Le bureau d'étude thermique, qui a une connaissance plus fine, peut changer le paramètre de scénario d'occupation dans le modèle de calcul qui lui convient, pour évaluer sa consommation et utiliser au mieux sa gestion propre.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion