Intervention de Patrick Ollier

Réunion du 2 février 2012 à 9h30
Diverses dispositions d'ordre cynégétique — Adoption d'une proposition de loi dans le texte de la commission modifié

Patrick Ollier, ministre :

Toutefois, je comprends qu’aujourd'hui l’éducation urbaine n’incline pas à un tel raisonnement. Dans la ferme expérimentale que j’ai créée à Rueil-Malmaison, j’ai rencontré des jeunes qui découvraient les lapins, les poules, les vaches. Ils n’avaient jamais vu ces animaux de leur vie. Je comprends donc que ces jeunes-là ne conçoivent pas la chasse de la même façon que nous, qui sommes nés dans des territoires ruraux.

Monsieur Gattolin, monsieur Cardoux, les décisions récentes sur les moratoires s’appuient sur les retours d’observation scientifique de l’ONCFS, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Le prélèvement d’environ deux cents oies permettra d’avancer sur le débat entre population d’oies hollandaises, lesquelles provoquent aux Pays-Bas des dégâts agricoles – vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà ! – et populations d’oies scandinaves en déclin. M. Carrère a abordé ce sujet à l’instant.

Monsieur Poniatowski, je sais le travail immense que vous avez effectué en faveur de la chasse. Nous en discutons d’ailleurs souvent lorsque nous nous adonnons à notre passion commune. Je ne discute pas de la qualité du travail que vous avez réalisé au Sénat avec M. Martin, mais je ne suis plus président de la commission qui s’occupait de la chasse à l’Assemblée nationale, je suis désormais membre du Gouvernement. Je ne peux donc pas prendre parti dans le débat que vous avez ouvert tout à l’heure. Pour moi, il est clos. Nous œuvrons ici, mesdames, messieurs les sénateurs, dans l’intérêt de la chasse et des chasseurs.

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