Cependant, les économies de bouts de chandelles réalisées ces dernières années sur l’entretien ont eu pour conséquence de faire exploser le coût d’une remise en état, aujourd’hui estimé à 2, 5 milliards d’euros. Améliorer la gouvernance, c’est bien, mais il est surtout temps de construire !
Pour conclure, j’évoquerai à mon tour le canal du Midi, qui est un joyau du patrimoine de l’humanité.
Les collectivités territoriales en ont assez de payer à la place de l’État, monsieur le ministre. Il est inacceptable que celui-ci puisse envisager de limiter son effort financier à 30 % du montant de l’investissement nécessaire, en laissant le solde du financement à la charge des collectivités. Ce n’est pas sérieux ! Après le doublement de l’A9, le contournement de Nîmes et de Montpellier, l’élargissement du canal du Rhône à Sète, tous projets au financement desquels la région a contribué au côté de l’État, vous auriez pourtant pu réaliser un sans-faute en Languedoc-Roussillon. Je ne comprends pas que l’État n’assume pas pleinement son rôle en ce qui concerne le canal du Midi, ce trésor du patrimoine mondial ! Monsieur le ministre, dans l’intérêt de l’ensemble du pays, consentez pour lui le même effort que pour les autres projets que nous avons menés à bien ensemble dans ma région !