Avant que s’achève cette discussion, je voudrais répondre très brièvement à l’interpellation de M. Roger.
Soyez assuré, monsieur le sénateur, que je suis tout à fait disposé à demander à mes services de procéder à un examen attentif du problème spécifique que vous avez évoqué concernant le canal de l’Ourcq. Au besoin, je suis prêt à étudier une éventuelle évolution des textes.
Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens à vous remercier d’un tel débat. Certes, comme quelqu’un l’a dit, ce projet de loi n’est pas un grand texte ; s’il n’a en effet rien de révolutionnaire, il a tout de même son importance en ce qu’il permet de faire progresser le transport fluvial.
Il était nécessaire de prendre des dispositions pour rattraper un certain nombre de retards que notre pays subissait – nous étions tous d’accord pour le reconnaître – par rapport à ses grands voisins, notamment ceux du nord de l'Europe.
Dans quelques mois, la majorité aura peut-être changé ; elle sera ce qu’elle sera, mais, en tout cas, je vous remercie d’avoir décidé de voter ce projet de loi conforme, car cela évitera qu’il ne tombe dans les oubliettes.
Chacun le sait, notamment les plus chevronnés d’entre vous, les transitions politiques qui font suite à des élections importantes, qu’il y ait ou non changement de majorité, sont souvent aussi l’occasion de faire passer un certain nombre de textes à la trappe, avec, au bout du compte, une perte de temps, un grand gâchis, tout un travail pour rien ! Au moins, en l’espèce, nous aurons bien avancé. Il appartiendra à ceux qui seront au gouvernement dans quelques mois de faire encore mieux.
Quelles que soient votre position dans l’hémicycle et vos opinions, vous aurez fait preuve d’un état d’esprit constructif, dans l'intérêt du transport fluvial. Je tiens à cet égard à remercier particulièrement ceux d’entre vous qui ont accepté de retirer leurs amendements.