Au-delà de la question de l’adhésion ou non de la Turquie à l’Union européenne, je regrette que le Président de la République ait, tout au long de son quinquennat, multiplié les faux pas et, ici ou là, les humiliations à l’égard d’un grand pays avec lequel nous aurions dû tisser un partenariat stratégique. En effet, mes chers collègues, j’ai la conviction que, pour assurer la sécurité de la France et de l’Europe, il nous faudrait tisser des partenariats structurels avec la Turquie et avec l’Algérie. Or la politique d’à-coups et sans vision de long terme menée jusqu’à présent ne nous aura permis d’avancer ni dans un sens ni dans l’autre.