Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 13 février 2012 à 15h00
Violences faites aux femmes violences au sein des couples et incidences sur les enfants — Adoption d'une proposition de résolution

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre :

Je tiens à le redire solennellement devant vous : la lutte contre ces violences n’est pas une politique catégorielle, c’est un enjeu de modernité.

Au XXIe siècle, l’égalité entre les femmes et les hommes doit devenir une réalité concrète de la vie quotidienne de nos concitoyens. J’aurai d’ailleurs l’honneur de réaffirmer l’engagement de la France en faveur des droits des femmes lors de la cinquante-sixième session de la commission de la condition de la femme de l’Organisation des Nations unies, qui se tiendra à la fin du mois.

En définitive, la politique de lutte contre les violences faites aux femmes est une politique consensuelle sur le plan des principes. J’en veux pour preuve le vote à l’unanimité de la loi du 9 juillet 2010 sur laquelle porte cette proposition de résolution et qui est l’honneur de ce gouvernement.

Pour être efficace et servir réellement la cause que l’on entend défendre, il faut se garder des critiques inutilement polémiques.

Le bilan du Gouvernement est bon. Pour autant, beaucoup reste à faire. Bien sûr, le Parlement a un devoir de contrôle et de vigilance ; il est normal qu’il l’exerce. Mais, au regard du travail accompli, je ne peux souscrire aux commentaires fallacieux contenus dans l’exposé des motifs de la proposition de résolution.

Je suis donc partagée. Néanmoins, le sujet est trop grave, et il doit nous amener à surmonter nos clivages politiques. C’est la raison pour laquelle je m’en remettrai à la sagesse de la Haute Assemblée.

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