Intervention de Jean-Michel Baylet

Réunion du 7 février 2012 à 14h30
Débat de politique étrangère

Photo de Jean-Michel BayletJean-Michel Baylet :

Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, au regard du peu de temps qui m’est imparti, j’ai décidé de consacrer la totalité de mon intervention à la situation en Syrie.

Le président syrien a choisi de ne pas entendre les aspirations légitimes que son peuple exprime depuis plus d’un an. Pis, il a choisi la répression, dans sa forme la plus irrémédiable, celle de « crimes contre l’humanité ». C’est ainsi que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a qualifié à plusieurs reprises le déchaînement de violence orchestré par Bachar Al-Assad et ses partisans, qui a déjà coûté la vie à plus de 6 000 Syriens. Les derniers bombardements et massacres d’Homs en sont l’illustration tragique.

Monsieur le ministre d’État, vous l’avez dit, et vous avez eu raison, la France ne doit pas baisser les bras face au martyre syrien.

Certes, le rejet, pour la seconde fois, par Moscou et Pékin, d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant les violences en Syrie est un échec pour la diplomatie internationale, la position sino-russe devenant d’ailleurs irresponsable et intolérable au regard de l’ampleur des violences.

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