Mais nous savons aussi, mes chers collègues, combien la persévérance est payante. La gestion de la crise libyenne l’atteste.
C’est une évidence : il faut poursuivre les efforts entrepris depuis plusieurs mois par la communauté internationale pour parvenir à trouver rapidement une issue à ce drame.
Très sensibles au sort des Syriens et, d’une façon plus générale, très soucieux du respect des droits de l’homme, les radicaux de gauche souhaitent voir accentuer la pression, et notamment celle que vous exercez, monsieur le ministre d'État, sur le régime syrien.
Plus particulièrement, nous devons continuer à soutenir le plan de la Ligue arabe, sous réserve que celui-ci conserve ses fondamentaux quant à la recherche d’un règlement pacifique, qu’il faut persister à espérer.
À cet égard, les amendements proposés par les Russes tendaient, il faut bien le dire, à l’inverse, en particulier celui qui visait sournoisement à désarmer les opposants, qu’ils appellent, et c’est révélateur, les « bandes armées ». Disons-le clairement, il s’agit pour les Russes, ainsi que pour les Chinois, de laisser l’armée loyaliste écraser la rébellion.