Une nouvelle étape de la « désoccidentalisation » du monde se profile ainsi à l’horizon, ce qui explique peut-être, pour partie, une plus grande retenue américaine.
Dans le même temps, dans le contexte des retraits occidentaux d’Afghanistan, se lève chez les Iraniens la crainte d’un encerclement de leur pays par un intégrisme sunnite dominé par l’alliance du Pakistan et de l’Arabie Saoudite. À cet égard, je me demande si la France a bien mesuré les risques d’engrenage ?
On comprend dès lors la circonspection de la Turquie de M. Erdogan, laquelle a pris une position d’arbitre. Elle est évidemment une puissance d’équilibre dans la région. Était-il alors bien judicieux de nous la mettre à dos par le vote d’une loi prétendant écrire l’Histoire ?
Cette politique porte la marque d’une improvisation et d’une incohérence qui ne vous ressemblent pas.