Globalement affaiblie par la réduction des moyens, l’aide publique au développement ne devrait pas dépasser 0, 4 % du PIB, alors que l’objectif affiché s’établit à 0, 7 %, au mépris, notamment, de l’action des nombreuses ONG investies dans ce domaine. Elle subit un discrédit lié à des décisions arbitraires, à un pilotage institutionnel éclaté et à une instrumentalisation au service de considérations de politique intérieure, notamment l’obsession « anti-immigration ».