Vous avez dit que vous n'étiez pas un idéologue, il n'y en a pas dans cette salle, mais nous ne sommes pas non plus des perdreaux de l'année ! Vous avez fait l'éloge des fonctionnaires du ministère, tout en disant qu'ils étaient incapables de mener des projets de grande ampleur et que, pour cette raison, vous aviez vite fait le choix d'un PPP. Je ne suis pas hostile au regroupement, qui permettra de tirer parti des complémentarités et d'agir plus vite en cas de crise, mais je m'inquiète de son coût. Le ministère prend en compte les recettes tirées de la vente de biens immobiliers : que se passera-t-il s'ils ne sont pas vendus, ou pas au prix attendu ? Vous bottez en touche en renvoyant aux évaluations de France Domaine. Si les cessions ne rapportent pas autant que prévu, la participation budgétaire de l'État augmentera.
Les domaines sensibles, avez-vous dit, font l'objet de garanties particulières ; Mais en vingt-sept ans, les technologies et les habitudes évoluent. Que fera-t-on s'il faut déplacer une cloison et remodeler une salle ? Les élus locaux savent combien il en coûte de demander à des entreprises des prestations qui ne figurent pas dans leur contrat... Malgré un financement « au millimètre près », il peut y avoir des imprévus !