Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes — Réunion du 15 février 2012 : 1ère réunion
Audition de Mme Roselyne Bachelot-narquin ministre des solidarités et de la cohésion sociale

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale :

C'est plutôt en ma qualité d'ancienne ministre de la santé que je vous répondrai.

Je ne sous-estime pas les difficultés actuelles d'accès aux centres d'orthogénie. Nous ne pouvons plus compter, comme par le passé, sur une génération de médecins militants pour pratiquer des IVG, et les réticences de certains médecins sont à l'origine des difficultés actuelles que nous avons à recruter.

Les progrès en ce domaine sont cependant réels et l'IVG médicamenteuse a beaucoup progressé : 50 % des IVG sont aujourd'hui traitées suivant cette technique. Mais il fallait cependant fermer certains centres d'orthogénie qui n'étaient plus dignes de ce nom ! Pour fournir des prestations convenables, un centre d'orthogénie doit fonctionner avec des professionnels qualifiés et pratiquer un nombre suffisant d'actes, car on ne fait bien que ce que l'on fait suffisamment souvent. C'est pourquoi j'ai engagé la restructuration et le regroupement des centres d'IVG, en veillant à ce que la cartographie permette à toutes les femmes qui le souhaitent d'avoir accès à un centre sécurisé. Je ne considère pas la fermeture de certains centres comme un recul du droit des femmes à se faire avorter, bien au contraire !

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