Élue de Loire Atlantique, un département proche du Maine-et-Loire, j'ai toujours été attentive à vos initiatives politiques en faveur du droit des femmes, notamment en matière de contraception et d'IVG, qui traduisent un fort engagement personnel.
Les thèmes que vous avez privilégiés dans le cadre du plan triennal contre les violences intéressent tout particulièrement notre délégation, qu'il s'agisse des violences sexistes ou de la prostitution et de la traite des êtres humains.
Vous nous avez donné des informations intéressantes sur le financement des associations mais des difficultés continuent de se poser sur le terrain. Ainsi, en Loire-Atlantique, une association nantaise dénommée « D'une rive à l'autre », axée sur l'inceste et l'écoute des femmes victimes de violences intrafamiliales, s'est vue interrompre son financement d'État sur le poste d'accueil et d'écoute psychologique ; certes, le conseil régional et l'hôpital ont pris le relais mais le poste, désormais situé en milieu hospitalier, est moins accessible pour les victimes.
Les Québécois réfléchissent depuis longtemps à la façon de prendre en charge les hommes violents dans une perspective éducative et réparatrice. Certes nous disposons aussi de lieux de médiation familiale qui sont mieux adaptés que les lieux publics pour organiser la rencontre avec un ancien conjoint ou avec un enfant. Mais comment pouvons-nous aller plus loin ?