Concernant la sensibilisation, je la juge essentielle, tant en direction des magistrats que de l'opinion publique car les agressions sexuelles restent trop banalisées dans notre pays. Je regrette qu'à l'École nationale de la magistrature il n'existe aucune formation spécifique sur les agressions sexuelles. Sans réelle volonté politique, il reste illusoire d'adopter un plan triennal ou de prévoir une formation. Il s'agit d'y mettre des moyens et d'en accompagner la mise en oeuvre. Force est de constater que nous sommes encore loin du résultat.