Je voudrais abonder dans le sens de M. Yves Lambert et faire remarquer la situation particulière des femmes issues de l'immigration, notamment subsaharienne.
Ces femmes sont confrontées à des difficultés supplémentaires pour porter plainte en cas d'agressions sexuelles : elles ne parlent pas toujours bien le français ; elles sont culturellement davantage dépendantes de leur mari ; enfin, faute de pouvoir présenter les papiers d'identité que leur aura confisqué leur mari, elles éprouvent la crainte, justifiée, de se retrouver incarcérées.