Je souhaiterais revenir sur l'opportunité d'instaurer, ou non, des tribunaux spécialisés dans la répression des violences envers les femmes. C'est un sujet sur lequel le collectif qui a préparé la « loi-cadre » a beaucoup réfléchi et je pense que l'on ne peut l'écarter d'un revers de main. Plutôt que d'évoquer des « tribunaux spéciaux », notion qui renvoie à de terribles souvenirs, il conviendrait plutôt de parler de tribunaux « dédiés » qui permettraient de confier ces affaires à des hommes et des femmes formés à ces questions.