r. - Je souhaiterais ajouter trois éléments qui ne sont pas sans importance : il faut veiller tout d'abord à la présence d'équipements dans le monde rural et des services rendus à la population ; ensuite, il faut maîtriser l'espace et donc développer des documents d'urbanisme, essentiels pour protéger les espaces agricoles ; enfin, il faut favoriser l'installation des jeunes.
J'ai le sentiment que des pays comme le Brésil et la Chine nous regardent aujourd'hui avec gourmandise car ils voient les failles dans notre modèle agricole. A force de vouloir disposer d'un modèle idéal, nous renforçons l'agriculture des pays émergents. Ces derniers risquent de nous dire un jour : « vous n'avez plus besoin de produire ». Je m'inquiète donc de certains propos idéalistes que j'ai entendus précédemment.