Au-delà des gesticulations, personne ne met en avant qu'un pays, Israël, a développé en toute discrétion un programme nucléaire. Je m'interroge sur la satisfaction que l'on peut tirer du processus de négociations-sanctions qui n'a guère évolué au-delà de la sémantique du « seuil » et de « l'irréversibilité ». Je regrette que l'on ne s'interroge pas plus sur la nature de la dissuasion et sur l'équilibre des forces. Y a-t-il d'autres stratégies envisageables, du type de la proposition avancée, en mai 2010, par le Brésil, l'Iran et la Turquie avec l'accord tacite du président Obama ?