J'estime tout comme vous qu'une présence trop visible de la France dans la résolution de ce conflit susciterait des effets pervers.
En outre, le problème touareg doit être resitué dans le contexte global de la région, marqué par la déstabilisation de la Libye, consécutive à la récente intervention occidentale. Ce pays est aujourd'hui marqué par le désordre politique et la poursuite d'exactions. Il aurait sans doute été préférable de s'en tenir au point d'équilibre proposé par l'Union africaine, consistant dans un départ négocié du pouvoir du colonel Khadafi.