Il est très important de solliciter l'intervention de l'Algérie dans la résolution de la crise. Je diverge de M. Chevènement sur l'impact de la déstabilisation de la Libye sur la situation malienne : en effet, celle-ci a renforcé l'acuité du problème touareg mais ne l'a pas créé, car il existe depuis de nombreuses années. Dans cette affaire, la présence française doit rester discrète mais effective.