Intervention de François David

Mission commune d'information Agences de notation — Réunion du 11 avril 2012 : 1ère réunion
Audition de M. François daVid président de la coface

François David :

La Coface, malgré son nom, est aujourd'hui internationale, du fait de son implantation dans 67 pays. On pourrait supprimer le « F » mais notre nom se décline en adjectif et en verbe : « Êtes-vous cofacé ? ». Chaque unité est indépendante. A Singapour, Coface est une entreprise chinoise. J'y étais récemment. Un de nos employés de là-bas, un Chinois, me dit : « Il n'est vraiment pas facile d'apprécier la situation es entreprises chinoises ». Et il me raconte son voyage au fond d'une province de l'ouest, le chef d'entreprise qui, en guise de bilan, sort un bout de papier graisseux sur lequel traînent quelques chiffres écrits au crayon. Mon collaborateur constate une erreur d'addition. Qu'à cela ne tienne, on gomme et on corrige.

Natixis a deux actionnaires : la Banque populaire et la Caisse d'épargne. Elle a plusieurs filiales ; elle a vendu Foncia, elle souhaite vendre la Coface. Rien à dire.

Les agences de notation. Que faut-il faire pour que cela marche ? Un contrôle sérieux par un organisme qui serait à Bruxelles, près de la BCE, ou, idéalement, du FMI pour atteindre un niveau mondial. C'est un rêve, pas très difficile à réaliser si l'on en a la volonté politique. Il serait illogique, en tout cas, que l'on ait un contrôle plus sérieux de ce côté-ci de l'Atlantique que de l'autre.

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