Intervention de François David

Mission commune d'information Agences de notation — Réunion du 11 avril 2012 : 1ère réunion
Audition de M. François daVid président de la coface

François David :

Oui, le contrôle peut se fonder sur l'examen de la base statistique, à condition qu'on leur dise d'arrêter si elle est nulle. La loi Dodd-Frank dit qu'elles doivent la montrer, sans ajouter qu'elles doivent arrêter ou l'amender. Les agences papillonnent.

Si la Coface devenait une agence de notation, elle serait excellente sur les entreprises : c'est notre métier, nous savons faire. Nous notons aussi les États, à la demande de Bercy, quand il faut décider des primes sur les grands contrats, en fonction du risque. Nous menons des enquêtes approfondies sur les États, avec une équipe exceptionnelle. Nous échangeons avec le FMI et l'OCDE. Nous nous sommes très rarement trompés. Il suffirait d'étoffer notre dispositif et nous ferions cent fois mieux que les agences. Avez-vous lu le rapport de l'Espagnol et de l'Allemand que vous évoquiez sur la France ? C'est de la littérature romantique !

Là où nous avons un manque, c'est sur les produits structurés. Nous ne savons pas faire, mais nous devons pouvoir nous en approcher, avec un peu de travail, des cerveaux, de bons professionnels.

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