Les agences nous notent aussi : nous devons leur expliquer comment marchent nos affaires. Les règles de Solvabilité II, de Bâle II et III font référence à la notation, qui joue un rôle clé dans notre méthodologie d'évaluation des risques.
Quand je me fais noter, je constate que les agences regardent le passé et très peu le futur. Elles manquent d'ouverture sur l'avenir. Elles ont dégradé certains Etats un peu tard, entérinant ce que le marché avait déjà pris en compte.
Solvabilité II nous soumet à des règles différentes de celles de l'autorité de contrôle prudentiel (ACP) en France. Notre vision du risque selon l'ACP n'est pas la même que celle des agences de notation.
On peut reprocher à la notation d'être procyclique : que le marché soit haussier ou baissier, elle en amplifie les mouvements, notamment en cas de dégradation, dans le cadre des règles qui nous sont imparties par Solvabilité II, Bâle II et III.