Les États espagnol et irlandais avaient des finances saines a priori. Il n'y a pas matière à attaquer les agences de notations sur leur travail, mais plutôt à s'interroger sur le fonctionnement global de l'économie de ces pays, y compris les acteurs privés, qui, du fait des failles dans la construction de la zone euro, a conduit à faire basculer l'endettement privé vers une dette publique devenue excessive. Avec davantage d'agences ou de règles, les mêmes bonnes notes auraient été attribuées à ces pays. N'accordons à ces agences plus d'importance que les photographies qu'elles nous donnent à voir.