La sécurité est davantage prise en compte dans les textes depuis les quinze dernières années, en réponse aux class actions concernant les prothèses Dow Corning. Les textes existent même si on gagnerait à exercer un contrôle renforcé des établissements et des médecins. Les dérives concernent la médecine esthétique plutôt que la chirurgie esthétique. Un certain nombre d'actes devraient relever de la chirurgie esthétique mais sont requalifiés en actes médicaux simples afin de pouvoir les pratiquer en cabinet et les soustraire à la réglementation applicable à la chirurgie esthétique. Mentionnons aussi l'esthétique démédicalisée avec les officines de blanchiment des dents, car le péroxyde d'hydrogène rend l'émail poreux, ou encore l'épilation par lumière pulsée.