Le problème est le même que pour les régimes amaigrissants : les patients veulent tellement avoir le nez de Cléopâtre et les seins de Brigitte Bardot qu'ils ne veulent pas entendre l'information. Il faut tenir compte de cette dimension psychologique en amont. En matière de chirurgie de l'obésité, il existe une obligation d'évaluation psychologique ou psychiatrique préalablement à l'intervention chirurgicale ; l'avis d'un psychiatre pourrait être de même utile en chirurgie esthétique, pour faire entendre au patient ce qu'il ne veut pas entendre et engager la responsabilité du médecin esthétique.