Les chirurgiens esthétiques, qui ont des obligations de moyens renforcées, ne peuvent tout aborder. Si médecine esthétique il y a, elle doit être réglementée, et exercée par des praticiens qualifiés dans des lieux accrédités. On ne peut pratiquer des actes invasifs en cabinet. C'est la même chose pour les « bars à sourire » ou les épilations définitives à lumière pulsée : on assiste à des transferts de techniques des dermatologues ou des dentistes vers des intervenants extérieurs au monde médical, mais ces pratiques ne sont pas anodines. Il faut donc contrôler, et pénaliser.