Les femmes qui se sont fait opérer en France par des chirurgiens français avec des produits français se demandent si elles n'auraient pas été plus en sécurité à l'étranger. 30 000 à 50 000 portent aujourd'hui des prothèses PIP. J'ai mis six ans pour me décider à me faire opérer et la seule chose que je n'ai pas vérifiée, c'est le fabricant des prothèses, parce que la production se faisait en France. Depuis deux ans, nous nous rendons compte que la sécurité en France n'est pas ce qu'elle devrait être : nous vivons des situations compliquées, voire dramatiques ou même catastrophiques.