D'accord sur la sécurité de l'approvisionnement : nous pouvons être beaucoup plus ambitieux, renforcer l'entraide. Le gazoduc Nord, mis en place très vite, appartient à deux compagnies privées : ce n'est pas une autoroute européenne ! Même chose pour les projets de gazoduc Sud - notamment celui auquel Total participera finalement, à hauteur de 6 %, mais pour servir ses clients seulement.
Sur le mix énergétique, les choses sont plus compliquées. La situation diffère selon les pays ; chez nous, la part du nucléaire va baisser au profit des énergies renouvelables et du gaz : c'est la première fois que nous utilisons autant le gaz pour répondre à une période de pointe. Nous composons notre mix énergétique en fonction de nos besoins, pour assurer notre indépendance énergétique : Bruxelles n'a pas à nous imposer son mix.