Intervention de Dominique Gillot

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 4 avril 2012 : 1ère réunion
Audition de M. Jean-Marc Schlenker président du comité de suivi de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

Le rythme de votre présentation affecte presque la perception de votre rapport. J'ai assisté au colloque de la Conférence des présidents d'universités : vos préconisations pour l'autonomie des universités et les sortir du danger d'une reprise en main par l'État stratège ne sont pas partagées par l'ensemble de vos collègues.

Où sont les freins aux évolutions qualitatives que vous préconisez en matière de gouvernance ? Vous avez évoqué les scrutins, une représentation trop axée sur les disciplines, SYMPA, qui gère les dotations à la performance dans le cadre d'une enveloppe fermée et mériterait d'être mieux orienté sur les objectifs universitaires. A quoi j'ajoute que la multiplication des sources de financement crée un flou sur la réelle affectation des crédits : la multiplication des dispositifs n'entraîne-t-elle pas des réductions sur certaines dotations ? On a vu ce qu'il en était des glissements sur le projet Campus...

Pour faire évoluer l'autonomie réelle des universités, vous plaidez pour une évaluation a posteriori des ouvertures de formations. Quels freins y voyez-vous ? Les travaux méthodologiques de l'AERES rencontrent-ils des résistances ?

Les trois expériences de dévolution du patrimoine que vous avez citées semblent bien préparées. Y a-t-il des obstacles, et lesquels, à une généralisation de l'expérience, au-delà des exigences que vous avez rappelées ? Quel rôle d'accompagnement les collectivités, notamment les régions, pourraient-elles tenir ?

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