Les moyens, était-il annoncé, devaient être incitatifs. Or, tel n'est pas le cas, et cela est démotivant. On le voit bien quand on regarde autour de nous, en Europe, aux États-Unis, le fonctionnement des universités est également orienté par des incitations indirectes plus importantes que celles qui sont gérées dans SYMPA. En France, les universités bénéficient de bien des sources de financement - État, Europe, collectivités - mais reçues à des niveaux différents ; certaines vont directement à l'université, d'autres vont aux laboratoires, d'autres enfin, aux individus, comme cela est le cas des fonds de l'European Research Council, qui représentent 15 milliards - ses préciputs, de 20 %, constituent des sommes importantes pour les universités, qui devraient être par là incitées à recruter des chercheurs de renommée internationale, susceptibles de bénéficier de ces fonds.