La question de M. Legendre est délicate. Le monde universitaire est-il prêt à accepter que les personnes qualifiées participent à l'élection des présidents ? Après l'avoir posée lors de nos auditions à 72 personnes représentant l'ensemble des acteurs, il me semble que si au moment de la loi, la crispation était très forte, la situation est plus apaisée. L'on pourrait imaginer que des choses considérées comme inacceptables en 2007 ne le soient plus aujourd'hui. Sans en être entièrement sûr, je pense que ce peut être le cas pour les élections des présidents.
Vous m'interrogez sur les difficultés financières, mais cet aspect, relativement technique, relève essentiellement de la compétence de l'Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la recherche. Ses travaux distinguent différentes situations tenant soit à des erreurs d'évaluations des budgets, soit à des problèmes de gestion. Notre travail, à nous, comité de suivi, consiste davantage à prendre du recul, de façon à formuler des propositions.
Le risque de structuration du territoire en pôles peut être évité par une approche inclusive consistant à mettre les petits sites en réseau avec les plus importants. On peut ainsi offrir une formation de qualité à un plus grand nombre d'étudiants en trouvant sa place dans un réseau.
Je suis très heureux de la proposition de M. Assouline. Nous sommes convaincus que le suivi de la LRU est essentiel.
Est-ce que l'on croit à la stratégie de Lisbonne ?