Effectivement nous ne sommes pas complètement libres et nos propositions doivent s'inscrire dans le cadre d'une négociation diplomatique très contrainte, ce qui explique que, sur la question des prêts, nous privilégions une politique des petits pas. Cela n'empêche pas les pays participants de mettre en place leurs propres systèmes comme nous l'avons fait en 2008 par la création d'une garantie d'État aux prêts étudiants, notamment au moyen d'un fonds de garantie, mais veillons à ce que l'ensemble de ces dispositifs s'articulent bien et n'entraînons pas les étudiants dans une course aux emprunts.
Madame Morin-Desailly, il y a bien sûr des incohérences sur le terrain dont je ne suis pas contente. Mais chacun recherche l'équilibre comme il le peut.