En janvier dernier, lors d'un voyage au Bengladesh du groupe d'amitié parlementaire, j'avais rétorqué à une députée de l'opposition, qui ne comprenait pas pourquoi ce pays n'avait pas encore lancé la construction d'une centrale nucléaire, que rien ne lui permettait de le faire, manquant pour cela à la fois de bases juridiques et administratives, d'une autorité de sûreté nucléaire, d'un centre de recherche et de personnels formés. Il faut oser affirmer que l'énergie nucléaire reste réservée aux pays disposant d'infrastructures scientifiques suffisantes.