Nous devrions nous pencher sur l'avenir de la politique industrielle. Grâce aux transferts de technologies, les pays émergents, notamment l'Inde et la Chine, acquièrent des capacités que nous étions jusque récemment seuls à avoir : je pense en particulier à la fabrication des avions. Les industriels français y voient une fatalité, mais considèrent que la France et l'Europe, grâce à leur force de frappe intellectuelle, auront toujours un temps d'avance. Je n'en suis pas persuadé...
De même, on dit que les donneurs d'ordres exigent des sous-traitants un tel ratio qualité-prix que la délocalisation est inévitable, mais qu'il s'agit d'activités à faible valeur ajoutée. Mais donner à un pays de nouveaux moyens techniques, c'est un premier pas vers d'autres transferts. L'avenir des hautes technologies industrielles françaises inquiète beaucoup en Haute-Garonne. N'est-ce pas un sujet de prospective ?