J'ai été assez convaincu par l'article de M. Casanova. Il aurait fallu commencer par là. Ce qui m'inquiétait était le signal envoyé. Sciences Po est très emblématique. Sa création, consécutive à la défaite de 1870, l'a été pour le redressement national après une humiliation nationale. Depuis un siècle et demi, Sciences Po c'est la France telle qu'elle se voit et se rêve. La façon dont cette réforme a été présentée a été calamiteuse. Les problèmes qui se posent à Sciences Po sont ceux qui existent en amont. Je pense qu'il y a un devoir de résistance. Si la justification de la réforme de Sciences Po se fait par les évolutions sociétales ou l'échec dans notre système scolaire, il faut plutôt s'interroger sur ces dernières que d'accepter la fatalité. Sciences Po, c'était le refus de la fatalité. J'ai ainsi réagi viscéralement à cause du signal envoyé.