Le marché est diversifié à l'extrême, depuis l'abaisse-langue jusqu'au défibrillateur implantable. Le secteur pharmaceutique relève de la chimie, contrairement à l'industrie des DM qui fait appel à de nombreux secteurs d'activité : l'électronique, la mécanique, le textile, la plasturgie... Le tissu industriel est composé de PME, à 94 %... Pourquoi ? Parce qu'il ne s'agit pas de produits de masse ; les DMI doivent s'adapter à chaque individu, les niches de population concernée sont plus étroites. La customisation est de mise.
Les DM sont très opérateur-dépendants, ils sont le prolongement du bras du chirurgien. Autre spécificité, la vitesse d'évolution technologique, avec des cycles de trois à cinq ans.
Le DM est souvent structurant en matière de soins : les techniques micro-invasives réduisent le temps d'hospitalisation, voire autorisent le passage à l'ambulatoire. La France 19 000 autorisations de mise sur le marché (AMM), pour quelque 3 000 à 5 000 molécules, mais il existe entre 800 000 et 2 millions de DM selon l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).