Oui, dans le cadre de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. En Espagne, le Défenseur du peuple a des compétences larges, comme nous ; ailleurs ce sont des institutions sectorielles, avec des périmètres différents d'un pays à l'autre. Il y a aussi le réseau francophone d'une quarantaine d'ombudsman ou médiateurs. Les pays d'Afrique tendent à se doter de telles institutions, qui doivent gagner leur indépendance par rapport au pouvoir -l'appartenance à notre réseau les aide. Mon homologue togolais a dû récemment quitter précipitamment son pays après avoir publié un rapport sur la torture de prisonniers putschistes. Il est désormais à Paris et ne peut plus rentrer chez lui.
Un réseau méditerranéen est en sommeil, il aboutira lorsque les événements politiques se seront décantés dans cette région, même s'il n'existe pas un correspondant dans chaque pays comme en Syrie naturellement, en Egypte ou en Algérie.