Nous devrions aussi rencontrer le directeur général de la filiale française de Standards and Poor's, car cette agence donne le « la » dans notre pays. La région Ile-de-France est notée par Standards and Poor's et Fitch ; une mission d'information que je conduis au conseil régional est chargée d'examiner s'il faut poursuivre cette collaboration. Le vote aura lieu en juin. Pour l'instant, il semble que le statu quo doive prévaloir malgré les réticences : car la région emprunte 900 millions d'euros par an, et les marchés nous ont fait comprendre que si elle ne faisait pas l'objet d'une notation reconnue, elle emprunterait plus cher. Mais Standards and Poor's note aussi l'Etat. La région a perdu son triple A, du seul fait que l'Etat a perdu le sien. Depuis, elle est notée triple a, en minuscules ! Car elle est évaluée sur des critères différents de ceux qui valent pour l'Etat. Tout cela est peu compréhensible. Il faudrait des règles claires ; la situation n'est pas tenable.