Légèrement, à 1,06.
Sur les dépenses, 39 milliards d'économies ont déjà été sécurisées : les mesures votées en 2011-2012 pour 23,9 milliards, plus la réforme des retraites, pour 16 milliards.
Pour ce qui reste à trouver, nous fixons une norme, qui nous lie et, j'y insiste, que nous ne ferons pas varier selon la conjoncture : 0,4 % de croissance des dépenses publiques en volume. Vous considérez que c'est ambitieux ? Certes, mais possible, puisque nous avons fait 0,3 % en 2010 et 0 % en 2011. Cela nécessite néanmoins de poursuivre des réformes structurelles courageuses et difficiles d'ampleur : le « un sur deux », la RGPP, la réforme des opérateurs, les relations avec les collectivités, la sécurité sociale...
Nous fondons notre stratégie sur une trajectoire acquise depuis deux ans grâce à des plans de redressement. L'année 2017 est hors champ mais le candidat Sarkozy a une vision à 2017, même si l'année est hors champs du programme : il faut un excédent pour réduire la dette en valeur.