Intervention de Valérie Pécresse

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 11 avril 2012 : 1ère réunion
Projet de programme de stabilité — Audition de M. François Baroin ministre de l'économie des finances et de l'industrie et de Mme Valérie Pécresse ministre du budget des comptes publics et de la réforme de l'etat

Valérie Pécresse, ministre :

Le Val-d'Oise a vu sa dette doubler en trois ans de gestion de gauche, ce qui est problématique pour ce département. En conclusion, oui, il faut rationaliser les dépenses locales.

Le chiffre que cherchait M. Arthuis pour expliquer l'écart entre le montant du déficit fin 2011 et celui de l'effort à accomplir pour le faire disparaitre totalement fin 2016 s'obtient en prenant en compte, dans le tableau de la page 11, la charge de la dette évitée. Quant à la difficulté de faire baisser les dépenses d'intervention de 10 %, elle est réelle mais nous avons déjà fait beaucoup, plus qu'on ne le pensait.

M. Doligé a raison, la RGPP inclut nécessairement la simplification des normes. Cela permettra de réaliser des économies et de faire grandir les PME chères à M. Delattre. Il faut d'ailleurs éviter les effets de seuil : un impôt sur les sociétés avec deux seuils n'est pas de nature à favoriser les PME.

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