Intervention de Henri de Raincourt

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 10 avril 2012 : 1ère réunion
Evénements au mali — Audition de M. Henri de Raincourt ministre auprès du ministre d'etat ministre des affaires étrangères et européennes chargé de la coopération

Henri de Raincourt, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération :

Je ne sais pas si l'OTAN avait, au moment de la planification de l'opération HARMATAN, toutes les données pour anticiper les conséquences d'une opération dont la réussite comportait nécessairement un aléa. Ce que je sais en revanche c'est que certains pays ont été vigilants pour ne pas accepter sur leur territoire des hommes armés en provenance de Libye. C'est notamment le cas de la Mauritanie qui a mis en place un désarmement des Touaregs en provenance de Libye et un suivi de ces populations. Cela n'a pas été le cas du Mali.

Il y avait environ 4 500 Français à Bamako et 300 au Nord. Beaucoup au Nord sont partis. Les Français qui restent au Nord Mali sont des personnes qui ne souhaitent à aucun prix partir.

S'agissant des otages, je rappelle la position constante de la France qui est de ne pas payer de rançon.

Il ne semble pas que la crise au Mali ait eu des conséquences sur la communauté malienne en France. En revanche celle-ci a manifesté un rejet unanime du coup d'Etat et un attachement profond à la démocratie.

En ce qui concerne les Etats-Unis, je veux souligner que nos positions dans cette crise sont très proches et nos efforts coordonnés. Des contacts au plus haut niveau ont été pris pour favoriser conjointement le retour à l'ordre constitutionnel normal.

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