Intervention de Michel Aymeric

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 22 février 2012 : 1ère réunion
Audition de M. Michel Aymeric secrétaire général de la mer

Michel Aymeric, secrétaire général de la Mer :

Sur les moyens à la disposition des pouvoirs publics pour l'action en mer de l'Etat, je me propose de vous adresser une synthèse afin de vous communiquer des chiffres précis. Dans l'ensemble, les moyens semblent satisfaisants compte tenu du contexte actuel, même si nous avons quelques sujets de préoccupation. A titre d'exemple, la France finançait avec la Grande-Bretagne, un remorqueur en Mer du Nord, l'Anglian Monarch. Les Anglais ont souhaité se retirer du financement de ce bateau considérant qu'il revenait aux opérateurs privés de financer ce type de moyen de remorquage.

S'agissant des moyens de prévention et de lutte contre la pollution, les risques sont en augmentation et il nous faudra trouver les moyens d'y faire face et les synergies à mettre en oeuvre entre les administrations pour préserver notre environnement. S'agissant des moyens militaires, je vous renvoie là encore au chef d'état-major des armées et à celui de la marine. De même, dans le Golfe persique, il s'agit évidemment de moyens militaires. Ce que l'on constate, c'est une augmentation des risques, notamment liés à la piraterie, aussi bien dans l'océan Indien que dans le Golfe de Guinée. Cette piraterie a considérablement élargi son champ d'action et s'est dotée de moyens toujours plus importants.

S'agissant de Saint-Pierre-et-Miquelon, je vous confirme qu'un dossier de demande d'extension du plateau continental a bien été déposée par la France en 2009. Cette demande a pu susciter des tensions avec le Canada, avec lequel nous entretenons par ailleurs d'excellentes relations.

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