Les zones d'intervention des pirates se sont effectivement étendues du détroit de Malacca à presque l'ensemble de l'océan Indien ainsi qu'au golfe de Guinée. Sur le fond vous avez raison, le sous-développement constitue un terreau favorable à la piraterie. En attendant de trouver une solution au développement des pays côtiers il nous faut assurer au maximum la sécurité de nos navires et préserver la liberté de circuler. Une réflexion est en cours sur la possibilité pour les armateurs d'avoir recours à des sociétés privées de sécurité, comme c'est le cas dans les pays anglo-saxons. Un « avant-projet de loi » est en préparation sur le sujet. Un rapport de l'Assemblée nationale de M. Jean-Claude Viollet et M. Christian Ménard fait le point sur le sujet qui fait l'objet d'une demande très forte des armateurs.
Quant aux nodules, les progrès techniques laissent penser qu'il s'agit effectivement d'une perspective intéressante, même si leur exploitation sera complexe et coûteuse.