Il existe en effet un rapport sur l'hydrogène. Mais au-delà, la question des innovations de rupture, des hypercondensateurs constituent un sujet majeur : nous l'abordons dans le rapport que nous vous présenterons la semaine prochaine. Il s'agit d'anticiper sur demain. Voyez l'éolien : une bonne part de ses difficultés tient à l'insuffisance de l'effort préindustriel.
Je souscris totalement au souci de Bruno Sido de mieux faire prendre en compte nos travaux. A l'Assemblée nationale, nous signons une feuille de présence le mercredi, jour où nous sommes souvent retenus par les travaux de l'Office. Il est normal que ce travail soit pris en compte.
D'autant que nos travaux n'auront que plus d'intérêt à être le fruit d'une réflexion collective. Grâce à Claude Birraux et à quelques autres, auxquels je rends ici hommage, l'Office a conquis sa place dans le paysage institutionnel. Il est cité dans bien des textes de loi. Non seulement les parlementaires mais nos correspondants à l'Académie des sciences, le monde scientifique en général, y compris les prix Nobel, celui de l'industrie, estiment nos travaux. Il serait bon que le moment de l'examen de nos rapports soit un travail collectif. La présence de chacun à ces réunions est importante.