La question de la formation est fondamentale. Depuis le tournant du siècle, le profil des médecins a changé, et la dimension humaniste s'est perdue. N'est-ce pas en partie lié à la sélection des étudiants en fin de première année, fondée sur des matières scientifiques où l'évaluation est plus facile et excluant les matières littéraires ?
Quant aux soins palliatifs, je suis défavorable aux services dédiés. Quelle violence de dire à un patient : « Vous allez passer en soins palliatifs » ! On va ainsi à l'encontre de l'objectif recherché.