Intervention de Dominique Gillot

Commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois — Réunion du 29 février 2012 : 1ère réunion
Droits des malades et à la fin de vie — Audition de M. Régis Aubry président de l'observatoire national de la fin de vie

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

Je connais des gens qui ont vécu sereinement leur passage en unité de soins palliatifs, parce qu'ils s'y étaient préparés et savaient qu'ils y seraient bien accompagnés. Cette approche de la médecine doit être valorisée. L'évaluation de l'application de la loi de 2005 débouche immédiatement sur la question de l'assistance pour mourir ou du suicide assisté, mais je crois qu'il faudrait nous concentrer sur l'objet de cette loi. Vous avez rappelé qu'un tiers seulement des personnes qui meurent en France se voient offrir des soins palliatifs. C'est dire quelles sont les carences !

Vous déplorez que l'Observatoire ne dispose pas de toutes les données nécessaires. Est-il en mesure de réorienter ses travaux, de mener des recherches pluridisciplinaires avec des philosophes ou des éthiciens, à l'exemple du Centre d'études cliniques de Paris ? Sa composition actuelle le lui permet-elle ? Cela pourrait aussi déboucher sur une réforme des études médicales.

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