Si le modèle le plus fin que nous utilisons a une maille de 2,5 kilomètres, l'on ne peut obtenir de prévision raisonnablement fiable à 24 heures que sur un carré d'une dizaine de kilomètres de côté, et encore, avec une certaine marge d'incertitude.
Mais la maille ne fait pas tout. Par exemple, le phénomène de type convectif à faible échelle, tel que celui survenu dans le Var en juin 2010, n'était pas pris en compte par nos modèles. Les précipitations de 2010 se distinguaient en effet très largement de celles de novembre 2011, beaucoup plus classiques par leur échelle et par leur durée. Si nous progressons dans la mise au point de modèles probabilistes, il faut être conscient des limites scientifiques actuelles.